Saint Etienne - Lorient

Grâce à sa victoire 2 à 0 ce dimanche à Saint-Etienne, Lorient accède à la quatrième place du classement et confirme ses belles prestations récentes. Pour l'ASSE, c'est une nouvelle déception et une quatrième défaite depuis le début de la saison à Geoffroy-Guichard.

Face à une équipe de Lorient en net regain de forme et qui une semaine auparavant avait corrigé l’OM au Vélodrome, l’AS Saint-Étienne se devait de faire oublier à ses supporters le petit passage à vide actuel et surtout la défaite face à l’OL.  Après une entame relativement bonne, les Verts allaient vite prendre une première claque, Aliadière venant battre en duel Ruffier, après un beau mouvement des Merlus (0-1, 20e). Les Bretons, emmenés par un Corgnet très inspiré, prenaient clairement le dessus sur une équipe stéphanoise, elle, pas très inspirée. Et sur un centre de Reale, Traoré, de la tête, doublait la mise, prouvant qu’il n’était pas seulement un buteur longue distance pour Lorient (0-2, 38e). L’attaquant lorientais marquait là son sixième but de la saison, une réalisation qui laissait sans voix Geoffroy-Guichard. Pourtant, juste avant la pause, Gradel ratait l’immanquable sur un service parfait d’Hamouma (45e).

Dès la reprise, Lorient était à deux doigts de tripler la mise, mais c’est cette fois Aliadière qui manquait le cadre (47e). Galtier décidait alors de remplacer Gradel, sifflé par ses supporters, par Aleksic et l’ASSE haussait un peu le ton, histoire de tenter de renverser la vapeur. Audard se montrait efficace sur un coup-franc du nouvel entrant (61e), puis sur un tir de loin signé Sall (69e). Lorient était cette fois clairement dominé, mais allait pourtant encore faire passer des frissons dans le dos de Saint-Étienne, Aliadière, encore lui, obligeait Ruffier à une manchette de gala (72e). 

Le dernier quart d’heure était totalement débridé, l’ASSE lançant toutes ses forces dans la bataille, tandis que les Bretons attendaient le bon contre pour enfoncer le clou. Mais rien ne devait changer dans ce match et sous les sifflets de Geoffroy-Guichard, les Verts s'inclinaient et rentraient clairement dans le rang.